Évitez ces erreurs courantes pour aider à protéger votre enfant contre la dépendance aux jeux vidéo.

Alors que la plupart des parents consciencieux projettent des jeux pour protéger leurs enfants de thèmes violents et sexuels, peu d’entre eux comprennent la dynamique qui pousse leurs fils et leurs filles à devenir accros à « la drogue numérique ». Ils peuvent avoir un mauvais pressentiment quant à l’influence des jeux vidéo, mais ne peuvent pas imaginer que les enfants vivent sans eux dans une culture où chaque enfant joue. Que doit faire un parent ?

Pour commencer, informez-vous, vous et vos enfants, sur les recherches concernant la dépendance aux jeux vidéo. Ensuite, efforcez-vous d’éviter ces erreurs courantes :

Erreur n° 1 :

Commencer jeune. Les enfants qui s’habituent à la malbouffe perdent leur appétit pour une alimentation saine. De même, les enfants acquièrent un « goût » pour certains types de loisirs. Ceux qui développent des habitudes de jeu naturelles plutôt que virtuelles ont plus de chances de devenir des adolescents équilibrés et heureux. Ceux qui sont initiés à l’effet dopaminergique des jeux vidéo prolongés s’ennuient souvent de toute autre activité récréative.

Erreur n° 2 : créer un accès facile. Erreur n° 2 :

Créer un accès facile. Quatre enfants sur cinq de plus de 8 ans possèdent un système de jeu vidéo. Le risque de dépendance aux jeux vidéo augmente considérablement lorsque votre enfant possède un système, car il est alors beaucoup plus difficile de contrôler le temps passé à jouer. Comme pour toute autre dépendance comportementale, l’accès facile à l’objet de l’obsession rend difficile l’évitement des pièges.

Erreur n°3 :

Utiliser les jeux vidéo comme récompense. L’utilisation des jeux vidéo pour motiver les enfants renforce l’idée que le travail, la lecture et l’apprentissage sont des maux nécessaires plutôt que des récompenses en soi. D’autres récompenses motivantes – comme une glace avec papa ou une sortie avec maman – sont plus efficaces et évitent d’alimenter l’obsession des jeux vidéo.

Erreur n°4 : permettre « un niveau de plus ». Erreur n°4 :

Permettre « juste un niveau de plus ». Lorsqu’on leur demande d’éteindre le système de jeu vidéo, la plupart des enfants obéissent rarement sans essayer d’abord de prolonger leur jeu. Invariablement, ils répondent en demandant un niveau supplémentaire ou plus de temps pour vaincre le méchant actuel. En conséquence, de nombreux parents finissent par permettre à leur enfant de passer beaucoup plus de temps à jouer aux jeux vidéo qu’ils ne l’avaient prévu.

Comme l’a dit un ancien accro aux jeux vidéo : « Si vous dites que vous avez l’intention de limiter le temps qu’un enfant passe, vous feriez mieux de vous demander si vous pouvez vraiment le faire. Les enfants sont très doués pour pousser à passer plus de temps ».

Erreur n°5 :

Ignorer son instinct. De nombreux parents ont un mauvais pressentiment quant au temps que leur enfant passe à jouer et à parler de jeux vidéo. Ils ont le sentiment tenace que le fait d’accorder autant de temps aux jeux vidéo peut avoir des conséquences à long terme. Mais ils remettent ce sentiment en question, le qualifiant de démodé ou de trop strict. En outre, ils préfèrent éviter le conflit inévitable qui découle de la restriction ou de la suppression du système de jeu.

Vous connaissez votre enfant mieux que quiconque ; faites confiance à votre instinct et intervenez pour aider votre enfant à vivre une vie épanouie.

Admin

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